NOTES BIOGRAPHIQUES DU·DE LA LAURÉAT·E ÉLOGE DU·DE LA LAURÉAT·E ALLOCUTION DU·DE LA LAURÉAT·E COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Victor-Lévy Beaulieu, lauréat
Jury du prix Gilles-Corbeil 2011
Lise Bissonnette, présidente du jury
Écrivaine, journaliste et gestionnaire
Martine-Emmanuelle Lapointe
Professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal
François Paré
Essayiste et professeur au Département d’études françaises de l’Université de Waterloo (Ontario)
Stanley Péan
Écrivain, scénariste, traducteur, journaliste culturel et animateur de radio
Lucie Robert
Directrice du Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal
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Lise Bissonnette, présidente du jury
Écrivaine, journaliste et gestionnaire, Lise Bissonnette poursuit des études universitaires en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal de 1965 à 1970, puis des études doctorales à l’Université de Strasbourg et à l’École pratique des Hautes études à Paris. Reporter pour le quotidien Le Devoir à partir de 1974, elle devient correspondante parlementaire à Québec, puis à Ottawa, avant d’occuper la fonction d’éditorialiste, et, enfin, celle de rédactrice en chef en 1982. De 1986 à 1990, elle est journaliste indépendante et consultante, et elle collabore à plusieurs médias québécois et canadiens. Elle rédige une chronique hebdomadaire sur l’actualité québécoise pour le quotidien canadien The Globe and Mail (Toronto), ainsi que des chroniques mensuelles pour les magazines L’actualité et Montréal Magazine. Elle revient au Devoir en 1990 pour en prendre la direction, poste qu’elle occupe jusqu’en 1998. En 1998, elle est nommée présidente et directrice générale de la Bibliothèque nationale du Québec, notamment pour piloter le projet de construction de la Grande Bibliothèque, qui sera inaugurée en 2005. Elle quitte la présidence de la BAnQ en 2009.
Lise Bissonnette a reçu l’Ordre des francophones d’Amérique en 1993 et la médaille de carrière de l’Académie des lettres du Québec en 1998. Elle a été élue membre de l’Académie des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada en 1994. Elle détient huit doctorats honoris causa décernés par des universités du Québec, du Canada et des États-Unis. En février 2000, elle a été décorée de la Légion d’honneur française, puis, au mois de mars de la même année, elle a reçu le nouveau mérite d’honneur du français et de la francophonie en éducation, décerné par la ministre québécoise des Relations internationales, Louise Beaudoin. En 2010, la Fondation pour le journalisme canadien lui attribue le Prix Couronnement de carrière. Elle est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.[1]
Martine-Emmanuelle Lapointe
Professeure au Département des littératures de langue française depuis janvier 2008, Martine-Emmanuelle Lapointe détient une maîtrise en littérature française (1998) et un doctorat en littérature québécoise (2004) de l’Université de Montréal. Après un stage postdoctoral à l’Université McGill consacré au roman anglo-québécois contemporain, elle a été professeure adjointe à l’Université Simon Fraser (2006-2007). Elle a collaboré à L’histoire de la littérature québécoise (M. Biron, F. Dumont, É. Nardout-Lafarge, Boréal, 2007) et publié plusieurs articles et chapitres de livres sur le roman, l’essai et le discours critique au Québec. Sa thèse de doctorat a paru en 2008 sous le titre Emblèmes d’une littérature. Le libraire, Prochain épisode et L’avalée des avalés dans la collection « Nouvelles études québécoises » des Éditions Fides. Elle s’intéresse plus particulièrement aux rapports entre histoire et mémoire dans les œuvres littéraires contemporaines, à la réception critique ainsi qu’à la question des filiations et des héritages intellectuels dans le roman anglophone et francophone du Québec. Depuis janvier 2007, elle fait partie du comité de direction de la revue d’histoire intellectuelle Mens.[2]
François Paré
Né à Longueuil (Québec), professeur titulaire à l’Université de Waterloo (Ontario), François est l’auteur de nombreuses études sur les littératures francophones du Canada et sur les écrivains français de la Renaissance. Son premier ouvrage, Les littératures de l’exiguïté, lui a valu en 1993 le Prix du Gouverneur Général du Canada. Il est aussi l’auteur de Théories de la fragilité (Le Nordir, 1994), de Traversées (Le Nordir, 2000, en collaboration avec François Ouellet), de La distance habitée (Le Nordir, 2003) qui lui a valu le prix littéraire Trillium 2003 et le prix Victor-Barbeau 2004, et de Louis Hamelin et ses doubles (Nota bene, 2008, avec François Ouellet). Il vit actuellement à Kitchener dans le sud de l’Ontario.[3]
Stanley Péan
Stanley Péan est né à Port-au-Prince, en Haïti, et a grandi à Jonquière (Saguenay). Il compte à son actif une vingtaine de livres pour adultes et adolescents. Mélomane, animateur à la radio, présentateur à la télé, traducteur, scénariste, journaliste et rédacteur en chef du journal Le Libraire, il a été le président de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) de 2004 à 2010.
Son plus récent recueil de nouvelles Autochtones de la nuit (2007) complétait une trilogie amorcée avec La nuit démasque (2000) et Le cabinet du Docteur K (2001); ces deux précédents recueils avaient d’ailleurs été réédités en format de poche à la courte échelle, en même temps que les romans Le Tumulte de mon sang (1991) et Zombi Blues (1996). Dans la foulée de la parution de la traduction italienne de ce roman chez Marco Tropea Editore l’année dernière, il a récemment publié Bizango qui marque son retour au genre romanesque.[4]
Lucie Robert
Lucie Robert est directrice du Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal où elle enseigne la littérature québécoise. Elle a fait partie de l’équipe de rédaction du Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec (pour les tomes II à V, Fides, 1980-1990), du Dictionnaire du littéraire (Presses universitaires de France, 2000; 2004; 2009) et de La vie littéraire au Québec, 1764-1947 (Presses de l’Université Laval, 6 volumes parus depuis 1991). Directrice de la revue Voix et images (1989-1992), où elle rédige toujours la chronique « Dramaturgie », elle a publié plusieurs études sur la littérature et le théâtre québécois, notamment L’institution du littéraire au Québec (Prix Raymond-Klibansky 1990) et Apprivoiser la modernité. La pièce en un acte. De la Belle Époque à la Crise (Nota Bene, sous presse 2011). Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), dont elle a mis sur pied le site UQAM, et où elle anime une équipe dont les recherches visent une Histoire de la vie artistique au Québec, de la fin du XIXe siècle à la Deuxième Guerre mondiale.
[1] Source L’île et le site de l’Académie des lettres du Québec
[2] Source Université de Montréal
[3] Source Voix d’écrivains et la revue Francophonies d’Amérique
[4] Source site de l’auteur