Mathieu Boily
Lauréat du prix Émile-Nelligan
Mathieu Boily,
Le Grand Respir,
Les Herbes rouges
2001
Né en 1972, Mathieu Boily est diplômé de l’Université Laval en littérature française. Le Grand Respir est son premier recueil de poésie. Depuis 1999, outre sa participation à de nombreuses lectures publiques notamment aux manifestations poétiques du Tremplin d’actualisation de poésie (TAP) dont le siège des activités est situé à Québec, il a publié des textes poétiques dans les revues Moebius et Estuaire.
Commentaire du jury, par Carle Coppens, président.
Voilà un premier recueil à la voix singulière, dans lequel l’écriture, libre et belle, transmet un désenchantement tendre, ouvre des échappées à même le quotidien, se permet des raccourcis étonnants. Mathieu Boily écrit l’automne, cette saison qui » est une piste pour le grand respir à prendre « , une ultime chance avant la traversée de l’hiver. On sent que les véritables épreuves sont à venir, que le temps du recueil est celui de l’appréhension, celui d’un hors-texte pudique. Mathieu Boily écrit l’automne en écho à une saison intérieure, sans doute les suites d’une rupture, d’un départ, quelques jours de méditation » sans personne autour à décevoir » ; Mathieu Boily écrit l’automne qui rôde et s’insinue en chaque chose.
Avec ce livre méticuleusement construit, l’auteur offre une poésie sensible, personnelle et aboutie dans laquelle la nature bat aux fenêtres, où l’homme cherche sa place, son souffle et ce qu’il peut retenir avant » la rentrée du froid dans les os « .
Finaliste du prix Émile Nelligan
Jean-Simon DesRochers,
L’Obéissance impure,
Les Herbes rouges
2001
Jean-Philippe Raîche,
Une lettre au bout du monde,
Éditions Perce-Neige
2001
Né à Montréal en 1976, Jean-Simon DesRochers est étudiant en études littéraires à l’UQAM depuis septembre 1998. Écrivain et artiste multidisciplinaire, il œuvre notamment dans divers domaines artistiques, collabore à plusieurs revues de poésie dont Entrelacs, Estuaire, Exit, est membre fondateur et rédacteur de la revue Fresque et participe à de nombreuses lectures publiques. L’Obéissance impure est son premier recueil de poésie. Il a également publié plusieurs livres d’artiste.
» L’Obéissance impure de Jean-Simon DesRochers étonne aussi par sa confiance dans les mots et leur pouvoir d’invocation. » Thierry Bissonnette, Nuit Blanche, hiver 2001.
» voici un très bon recueil qui s’inscrit d’emblée dans l’économie, dans un certain laconisme. Les textes parfois rappellent la manière de Normand de Bellefeuille, ou encore, dès le premier vers, le Renaud Longchamps des meilleurs recueils » Hugues Corriveau, Lettres québécoises, printemps 2002.
Né à Bathurst en 1970. Enfance à Petit-Rocher, devant la mer. Jean-Philippe Raîche fait ses études à l’Université de Moncton en Lettres modernes à partir de 1988, à l’Université de Montréal et à l’Université McGill en études médiévales et latines, puis études de maîtrise à l’Université de Paris VII. Tour à tour, il séjourne en Belgique, à Montréal, à Paris, au Mexique, pour finalement retourner à Paris à l’automne 1996. En 1999 : achète une chambre de bonne de 6 mètres carrés. Il y entame le travail d’Une lettre au bout du monde. Y vit, écrit et lit. Juin 2001 : parution du livre.
» CETTE LETTRE AU BOUT DU MONDE que nous écrit Jean-Philippe Raîche est de ces rares textes qui nous stupéfient par leur qualité, d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’une première œuvre. » Hugue Corriveau, Lettres québécoises, printemps 2002.
» Une lettre au bout du monde a été finaliste au prix du Gouverneur général, distinction qui est un exploit pour un premier recueil. Plus loin que le sens même des poèmes, s’élève la beauté du verbe. » David Lonergan, Tintamarre, 11 janvier 2002.
JURY 2001
COMMUNIQUÉ DE PRESSE