Je souhaiterais tout d’abord dire à quel point je suis honoré de me voir accorder cette distinction. Cet honneur me touche d’autant que j’ai eu la chance, il y a plusieurs années, de compter parmi les étudiants de celui qui a donné son nom à ce prix. En effet, Serge Garant fut mon professeur de composition vers la fin de sa vie. Je faisais alors mes premiers pas dans le monde de la création musicale et je reconnais quelle fut ma chance de l’avoir eu comme guide à ce moment. Serge Garant fut très certainement un des plus grands musiciens que le Québec ait connu et je constate aujourd’hui à quel point son sens de la rigueur et sa grande sensibilité musicale m’ont aidé à ancrer les assises de ma propre démarche. Il est clair que je lui dois beaucoup.

Je tiens en premier lieu à remercier pour ce prix la Fondation Émile-Nelligan, son président M. Michel Dallaire de même que tous les membres du conseil d’administration. Je veux aussi remercier Michel Gonneville et les membres du jury ; Jean Boivin, Yves Daoust, Marie-Chantal Leclair, Laurent Major et Anne Marie Messier. J’ajouterai ici un remerciement spécial à l’égard d’Émilie Girard-Charest qui interprètera l’œuvre présentée ce soir ainsi qu’à Guillaume Barrette qui veillera au traitement numérique et à la diffusion. Merci aussi à la Chapelle historique du Bon-Pasteur pour son accueil.

En plus de Serge Garant, deux autres personnes m’ont également marquée lors de ma formation et je tiens ici à les remercier nommément. Il s’agit de Michel Longtin et de Francis Dhomont avec qui j’ai complété ma maîtrise en composition il y a déjà vingt ans de cela.

Je remercie également toutes les personnes et ensembles, commanditaires et interprètes qui m’ont appuyé tout au long de ma carrière. La liste en serait trop longue pour la défiler ici de manière exhaustive. Qu’ils sachent cependant toutes et tous que je suis reconnaissant de la confiance qu’ils m’ont accordée, que ce soit en me demandant d’écrire pour eux ou en acceptant de participer à mes projets, même les plus fous.