Allocution du lauréat du prix Serge-Garant 2003
François Morel
Monsieur le Président Michel Dallaire
Monsieur Gilles Tremblay et autres membres du conseil d’administration de la Fondation Émile-Nelligan et membres du jury,
Mesdames, Messieurs.
J’accepte avec plaisir l’honneur que vous me faites, et c’est avec joie que je suis avec vous tous aujourd’hui.
Il me fait doublement plaisir que le nom de cette Fondation porte le nom d’Émile Nelligan poète essentiel de notre pays.
Parmi d’autres noms de la poésie, citons Saint-Denys Garneau, Yves Préfontaine, Gatien Lapointe, Gilles Hénault, Maurice Beaulieu, Fernand Ouellette, Roland Giguère et Wilfrid Lemoine récemment décédé. Ces poètes je les ai aimés et j’ai souvent cité de leurs textes en exergue dans mes œuvres.
J’ai également l’honneur et le privilège d’avoir été, avec quelques autres de mes collègues, un compagnon d’arme et ami de Serge Garant à une période historique de la musique de notre temps.
La carrière d’un compositeur est celle d’une patiente élaboration de la combinatoire du son. La rigueur est de mise mais seul l’inattendu devenu nécessité, donc l’irrationnel et le libre-choix, importe dans l’expression musicale. Je suis très touché que l’on reconnaisse ce que je représente par mes activités multiples.
Je ne saurais oublier l’aimable présentation de Bruce Mather et remercier à l’avance les interprètes : mesdames Louise Bessette et Lise Daoust, d’avoir presque à pied levé accepté de présenter ces deux œuvres : « Les deux Études de sonorité » et « Distance Intime ».
Mes sincères remerciements à la Fondation Émile-Nelligan.
Merci.
François Morel