Michel Biron, président du jury
Professeur au Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill

Louise Dupré
Poète, romancière, essayiste et professeure titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal

Jean Fugère
Chroniqueur littéraire

Lucie Joubert
Professeure agrégée à l’Université d’Ottawa

Guylaine Massoutre
Professeur, critique et auteur

Michel Biron, président du jury

Michel Biron est professeur au Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill. Titulaire d’une chaire de recherche en littérature québécoise et en littératures francophones, il est notamment l’auteur de L’Absence du maître. Saint-Denys Garneau, Ferron, Ducharme (PUM, 2000) et de La Modernité belge. Littérature et société (PUM, 1994). Il prépare actuellement, en collaboration avec François Dumont (Université Laval) et Élisabeth Nardout-Lafarge (Université de Montréal), une histoire littéraire du Québec des origines à nos jours.

Louise Dupré

Poète, romancière et essayiste, Louise Dupré a fait paraître des textes dans de nombreuses revues et publications collectives au Québec et ailleurs. Elle a publié une quinzaine de titres qui lui ont valu plusieurs prix et distinctions. Elle a signé huit recueils de poésie, dont Noir déjà (1993), Tout près (1998) et Une écharde sous ton ongle (2004) aux Éditions du Noroît, des livres d’artiste, les romans La memoria (1996) et La Voie lactée (2001) chez XYZ éditeur, ainsi que de nombreuses nouvelles dans des revues. En janvier 2006, elle publiera, chez Québec Amérique, le texte dramatique Tout comme elle qui sera également présenté à l’Usine C dans une mise en scène de Brigitte Haentjens. Elle est professeure titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, membre de la Société royale du Canada et secrétaire générale de l’Académie des lettres du Québec.

Jean Fugère

Jean Fugère est né à Québec. Il a complété ses études universitaires à Montréal puis en Allemagne où il a obtenu une maîtrise en Études allemandes et a fait ses débuts à la radio de Lahr.

De retour au pays en 1984, il a travaillé pour Radio-Canada, d’abord en Ontario, puis à Montréal. Pendant quatre ans, il a été animateur, recherchiste, interviewer du premier magazine culturel télévisé de l’Ontario français :  » A comme Artiste « ,TVOntario. Durant son séjour de sept ans en Ontario, il a également été journaliste pour la presse écrite et a scénarisé cinq documentaires coproduits par l’ONF.

Depuis 1992, à Montréal, il a travaillé comme chroniqueur littéraire à plusieurs émissions – dont  » Christiane Charrette en direct « ,  » Samedi et rien d’autre  » ,  » De bouche à oreille  »  » Les choix de Sophie  » – en plus d’animer et de coanimer diverses émissions de radio et de télévision, comme  » Sous la couverture « ,  » J’aime  » et  » Cent titres  » à Télé-Québec.

Jusqu’en mai 2003, durant six ans, il a été le confident des écrivains d’ici dans le cadre des  » Mardis Fugère  » de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ). Présentement chroniqueur de livres à l’émission  » Pourquoi pas dimanche ?  » avec Joël LeBigot à la Première chaîne de Radio-canada, il est aussi le coordonnateur des Prix littéraires de Radio-Canada. Présent à la radio et à la télévision, il l’est aussi dans la presse écrite, via ses collaborations au Journal de Montréal et à La Presse. Jean Fugère est le lauréat 2003 du Prix Raymond Charrette du Conseil supérieur de la langue française.

Curieux des livres et des gens, c’est un passionné de communication.

Lucie Joubert

Lucie Joubert est professeure agrégée à l’Université d’Ottawa. Elle a publié deux essais sur l’ironie et l’humour au féminin : Le Carquois de velours, à l’Hexagone en 1998 et L’humour du sexe. Le rire des filles, chez Triptyque en 2002. Elle a aussi dirigé deux collectifs : Trajectoires au féminin dans la littérature des femmes du Québec (1960-1990) (Nota bene 1999) et La vieille fille : lectures d’un personnage (Triptyque, 2000). Elle termine actuellement avec Marcel Olscamp la correspondance croisée entre Jacques Ferron, Madeleine Ferron et Robert Cliche. Elle est aussi co-chercheure pour le projet de recherches (Re)lire Germaine Guèvremont : Étude du cycle du Survenant et dirige l’équipe de recherche la CLEF (Comment l’esprit vint aux femmes).

Guylaine Massoutre

Professeur, critique, auteur, Guylaine Massoutre détient un Doctorat en littérature contemporaine de l’Université Paris IV-Sorbonne. Elle a publié deux volumes de l’édition critique de l’œuvre d’Hubert Aquin et elle a obtenu le prix Raymond-Klibansky pour son ouvrage intitulé Hubert Aquin. Point de fuite (Montréal, Leméac Éditeur, 1995). Elle a signé aussi un essai sur la danse, intitulé L’atelier du danseur (Fides, 2004), qui lui a valu le prix Spirale-Eva-Le-Grand. Elle publie des articles sur la danse, notamment au quotidien Le Devoir et dans la revue trimestrielle Jeu : cahiers de théâtre, depuis plusieurs années. Active dans le milieu littéraire, elle s’intéresse à tous les aspects de la création, à l’écriture tout spécialement, mais aussi à tous ses rapports avec la scène, son public et les autres arts. Ses textes sont parus dans Moebius, Page, Diagonales, Voix et images, Les Cahiers Éthier-Blais, En toutes lettres, Carrefour, et également aux éditions The Banff Centre Press, Nota bene, Nuit blanche, Fides, Leméac et Bertrand-Lacoste.